Quatre jours en Oberland

Itinéraire relativement « tranquille » pour ce massif, adapté à une météo peu favorable !

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Difficulté : PD dans la traversée du Lourvitor (difficultés liées aux séracs et crevasses)

Départ : Blatten (1540m) atteint en bus postal depuis la gare de Goppenstein, ou mieux Faffleralp (1771m), environ quatre kilomètres plus loin si vous arrivez à convaincre le chauffeur du bus de vous y monter.

Carte : Service Topographique Suisse 1/50000 264 S « Jungrau » avec itinéraires skieurs, et 1/25000 principalement 1249 « Finsteraarhorn »

Dénivelée : 1470 m le 1er jour (depuis Faffleralp), 710 m le second, 600 m le 3ème et 500m le dernier ; longues distances les premier, troisième et quatrième jour.

Itinéraire sommaire :

1er jour :

onter à la Lötschenlücke et de là au Refuge Hollandia (3240m) ; 10km depuis Faffleralp, 4 km de plus depuis Blatten. Le refuge ne se trouve pas très facilement dans le brouillard ou la tempête.

2ème jour :

aller-retour à l'Ebeni Flue (3962m), très beau belvédère quand il n'y a pas de nuages !

3ème jour :

Descente d'environ 2,5 km sur le Grosser Aletschfirn et remonter au Lourvitor (3676 m) en faisant attention aux crevasses vers 3200-3400m ; descente sur le Jungfraufirn (en gros NNE, mais itinéraire dicté par le terrain du fait du passage de la rimaye et de crevasses dont quelques grosses ) ; gagner ensuite Konkordia Hütte (2850m) où l'amaigrissement du glacier rallonge chaque année davantage la remontée finale !

4ème jour :

aller-retour à Grünhornlücke (3280m) puis descente de l'Aletschgletscher jusque vers 2400m pour sortir vers l'Est en direction de Marjelesee (zone de crevasses à traverser). De là plusieurs possibilités pour rejoindre Fiesch : la plus sûre, la moins fatiguante et la moins intéressante consiste à utiliser le tunnel de service partant du mur du barrage (1km de long, frontale nécessaire) qui rejoint Obers Tälli puis Bettmeralp (téléphérique) ; la plus fatiguante consiste à remonter 300m pour franchir la Talli Grat (suite comme précédemment) ; la plus dangereuse consiste à poursuivre la descente dans le vallon de Marjelen (avalancheux).

Auteur et date du parcours : Dominique Gosset, Mai 2002