Grand Pinier (3117m)

C'est le principal but de course au fond de la vallée de Freissinières. La course est faisable dans la journée, mais pourquoi se priver d'une nuit magique au hameau de Dormillouse, refuge des Vaudois et autres parpaillots à l'époque des persécutions religieuses ?

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Difficulté : PD-

Départ : Limite déneigée sur la route de Dormillouse (au pire, parking après Les Mensals vers 1330m, au mieux pont 1371m un kilomètre plus loin)

Carte : IGN (TOP25) 3437 ET, Orcières-Merlette

Dénivelée : 350m le premier jour, environ 1400m le second.

Itinéraire sommaire :

1er jour :

Suivre la route jusqu'au parking d'été puis le bon chemin jusqu'à Dormillouse (deux gîtes ouverts toute l'année). Si la neige manque et si le flanc rive gauche de la vallée est bien déneigé, il est plus agréable de monter à pieds par le chemin dit « des Papillons » qui part du Laux.

2ème jour :

D'abord nord-ouest comme pour le col de Freissinières, puis sud-ouest en traversant le pont de pierre (du XIème siècle !) coté 1762m ; suivre ensuite le tracé du chemin d'été à travers la forêt de mélèzes dont on sort vers 2000m. Continuer en gros droit vers l'Ouest, sans se rapprocher de la cabane de Palluel car des barres compliquent alors le cheminement. Franchir vers 2600m la croupe descendant du sommet pour gagner son flanc Sud et par une traversée ascendante rejoindre le grand replat vers 2700m. Attaquer alors tout droit la pente (raide sur 50m) qui mène à l'arête sommitale vers 2900m. On monte commodément à skis jusque vers 3000m. La fin est plus confortable à pieds. Descente par le même itinéraire (un passage S3 pas exposé). La descente sur le chemin dans la forêt peut être désagréable selon les conditions.

A signaler :
  • Par bonnes conditions, un couloir skiable raide et étroit qui descend du point 3000m où on avait laissé les skis (PD+).
  • La qualité d'accueil, le confort et le niveau gastronomique du gîte de l'Ecole qui méritent le détour (ne pas oublier de goûter le génépi).

Auteur et date du parcours : G. Bourdaud et C. Pastre, Mars 2002