Blog des Gumistes
Ma cabane en Dévoluy,

Par un beau we de février voilà le car du gums déversant petit à petit des groupes de skieurs dans le Dévoluy.
Nous descendons en compagnie de nos amis du cihm vers 7h devant le café d'Agnere dans lequel Antoine a réservé le petit déjeuner. Le froid est vif dehors, et la douce chaleur intérieure ne nous incite guère à sortir.

Après un copieux petit déjeuner, nous mettons nos DVA bien au chaud à l'intérieur, mais pour les peaux il faut sortir. Les deux groupes se lancent à l'assaut du froid.
Et le we commence avec une toinouterie. Qu'a t il oublié ce we ? Seulement ses peaux . Pierre en a bien une de rechange, mais Antoine ne sait pas skier à cloche-pied . Toute penaude, je quémande auprès des chefs de course du CIHM, mieux équipés que nous puisqu'ils ont 2 peaux de rechange. Ils nous en cèdent une (qui leur fera défaut plus tard).

Nous voilà partis, Antoine et Pierre en tête, et le reste du groupe plongé dans la carte essayant de repérer l'itinéraire secret concocté par les deux précédents. Un nouvel itinéraire à travers bois est ouvert, faut-il le publier sur C2C ou sur le site du gums ? Après 2h30 de combat dans les branches, nous atteignons la cabane dans laquelle nous passerons la nuit. Dépôt des petites affaires, de la batterie de cuisine , des provisions de bois et nous voilà repartis pour la crête de l'Etoile.

Depuis le départ nous sommes dans les nuages, mais à force de monter nous finissons par passer au dessus. Il fait chaud, il fait beau, tout change même la neige qui de bonne passe à franchement mauvaise et finalement à plus de neige du tout ce qui finalement n'est pas plus mal. Nous monterons et descendrons tranquillement sur cette crête à pied sec. Vue grandiose...

Retour à la cabane dans la plus mauvaise neige depuis le début de la saison, complètement béton alternant avec des sastrugis déposés sur le béton dans lesquels s'enfournent les spatules, avant de retrouver une croûte hivernale plus classique. Le poêle fume dans la cabane avant de ronronner tranquillement toute la soirée. Nous sommes seuls au milieu de la montagne , au chaud dans la cabane. Il fait bon, Pierre nous a préparé un festin et c'est le ventre bien rempli que nous nous glissons dans nos duvets.

Dimanche, il neigeotte un peu. On se prépare doucement, on profite de la cabane, on est trop bien dedans. Mais doucement, c'est trop doucement, on le regrettera plus tard quand nous passerons au dessus des nuages et qu'il sera bien tard pour le sommet prévu. L'itinéraire se glisse au pied des parois du Grand Ferrand. C'est magnifique ces vallons du Dévoluy et ça incite à trainer au soleil pour profiter du cadre. Au dessus de nous, différents groupes pique-niquent.

Mauvaise ou bonne influence, mais une partie du groupe préfère flâner et descendre tranquillement sans aller au sommet. L'autre partie y monte à la bourre, belle vue en haut, comme la veille mais on ne s'en lasse pas. Clic clac, trois photos et on descend toujours à la bourre. La neige s'améliore en descendant et malgré une embrassade d'arbuste difficile à demmêler, nous voici tous presque en avance au bus lui même en avance. Reprises des skieurs, diner avec un bon point pour la soupe et la tarte et retour. Fin du we.

Quelques photos

Par : Michèle CHEVALIER - le lundi 13 février 2012 -
Commentaires (3)
Comments Pendant ce temps là...
WE Dévoluy : la température n'a pas dû beaucoup dépasser les -10°... mais la lumière fut magnifique et les locaux particulièrement
accueillants : chef de gare de Lus (vous vous voyez petit-déjeuner dans le blizzard ???), garagiste de Lus (2 AR Lus-Jarjatte), brasserie du Haut Buëch (blanche, blonde, ambrée,...) et crêperie à la Jarjatte (chocolat - confiture d'oranges amères, clairette de Die...), gîte des Morlières (pas d'eau courante, mais CHAUD).
Et la neige, légère, légère...

Les photos

Dominique


Pour le groupe de Guillaume la tête de l'Aupet et le Grand Ferrand par le Chourum Olympique, une course magnifique passant par des tunnels (les chourums) naturels.
La cabane pastorale est aussi toute une histoire avec sa porte qui ne ferme pas.

Thomas
Par : Benoit D'HALLUIN - le mardi 14 février 2012
Comments Le coup du bûcheronnage...
Ça me rappelle il y a trois ans, quand nous avions dormi dans cette cabane, et avons voulu traverser pour récupérer la voie normale du Grand Ferrand. On était dans le brouillard (à couper au couteau), la traversée du torrent fut un moment mémorable...
Par : Guillaume BLANC - le mardi 14 février 2012
Comments un sac plombé au départ, mais quel bonheur....
Non seulement Pierre nous a préparé un super festin, mais la surprise a été le gros morceau de chêne de plus de 100 ans à mettre chacun dans son sac au départ! Quel bonheur d'avoir pu profiter du poêle toute la soirée!!
Par : Paule ARNAL - le mercredi 7 mars 2012