Quand on ne fait rien, on le fait bien !
|
Un petit retour du car-couchette de ce week-end à destination de la Haute-Tarentaise. les conditions météo ont été globalement difficiles, plutôt couvert et venteux samedi, plutôt couvert et neigeux dimanche, avec des écarts selon les secteurs, un degré de danger d'avalanche marqué, classique pour la saison. Deux groupes vers le Ruitor, trois groupes vers le Fond des Fours. Je crois qu'aucun n'a réussi à faire son programme. Mais nous, nous avons fait mieux : nous n'avons rien fait. Pas un sommet, pas même un col à se mettre sous les spatules, à peine l'antécime d'un téton sans nom, mais voluptueux. Dimanche. Samedi, il y eu un col, quand même, du vent, beaucoup. Pourtant, dimanche, toujours, départ 9 h du bivouac, retour à Val d'Isère à 16 h. Pas vraiment le temps de se poser entre les deux. Même pas de dénivelé conséquent, je ne dirais pas le nombre, quant aux kilométres, il y en a certes eu, mais pas de quoi pavoiser ; je n'ai pas compté. Un tripeautage pour dire que. Et encore. Quelques virages en poudre, et voilà. Et nous étions calmé à la fin de la journée. Nous avons donc rien fait, mais nous l'avons bien fait. Dans les règles de l'art. Si toutefois il s'agit là d'un art et que des règles s'en enorgueillissent. Il eu néanmoins un sympathique bivouac au clair de croissant de Lune - avec eau courante ! -, maître Renard qui a tenu en son bec un biscuit poitevin - mais pas que - au cœur de la nuit étoilée, de belles couleurs sur le relief particulièrement moletonné du vallon des Fours reflets d'un Soleil au mieux palôt, une belle page blanche dans laquelle s'exprimer, et de sympathiques compagnons pour cette mémorable expédition dans le néant... |
Par :
Guillaume BLANC
- le lundi 11 février 2019 -
|
Commentaires (1)
|
Autre vallée, autre ambiance...
Pour nous, le programme a été presque intégralement accompli. Il est vrai qu'il était dès l'abord très modeste: avec 7 skieurs, dont 3 débutants, la priorité était à la sécurité. On a commencé suivre la route à pied jusqu'à la Masure (20 minutes), sans avoir à porter les skis grâce à la voiture de Jonathan. Arrivés en limite de déneigement, on peut enfin chausser pour nos premiers pas skiés jusqu'au Crot, puis le long de la piste du vallon de Mercuel jusqu'à la chapelle St Roch (1920 m). De là, montée en face S jusqu'au sommet du Louprama (2585 m). 1500m de déniv depuis Ste Foy: pas mal pour des débutants! Descente face N sur le refuge du Ruitor (2020 m). La neige très lourde au début dans une pente courte mais raide et très chargée, puis rapidement beaucoup plus sympathique. Dimanche: traversée du refuge jusqu'à la Vacherie du bas (1930 m) par des montées-descentes dans des petits vallons. Montée jusqu'au Col du Retour (2430 m), qui remplace notre objectif initial (Pointe Rousse) trop éloigné pour la météo, le timing, l'état de fatigue, et le moral des troupes. Les pentes E sont heureusement bien protégées du vent qui forcit en cours de journée. Redescente tranquille jusqu'à la Masure dans une neige pas très agréable, sous quelques flocons et un vent qui forcit
Par :
François GIUDICELLI
- le jeudi 21 février 2019
|