Monochromes violet, jaune, chocolat clair, chocolat foncé, caramel ; blanc tacheté de vert ; bicolore blanc-orange. Effets de textures. Public. Ambiance tantôt feutrée, tantôt explosive. Mousseux remplissant les verres. Applaudissements. Le 53, rue du Moulin Vert aurait-il abrité le vernissage d’une rétrospective de peinture abstraite, le temps d’une soirée ?

Presque… Les artistes, d’un genre un peu spécial, et leur public nombreux se sont retrouvés le 4 décembre pour une soirée mousses ! Salées, sucrées, de nombreuses recettes inédites (mention spéciale à Clémence pour sa mousse ”mojito”, mais on citera aussi la ”courgette-curry”, la ”betterave”, la ”chocolat blanc-mangue”, ou la ”caramel-beurre salé” à double phase liquide/mousseuse plutôt expérimentale !), et des grandes classiques « revisitées » pour l’occasion (chocolat, chocolat-caramel beurre salé, etc.).

Bravo également aux autres membres du jury, hors-compétition, qui se sont souvenu qu’une mousse salée se dégustait de préférence avec des chips et un morceau de saucisse sèche, et qu’une mousse au chocolat appelait forcément sa langue-de-chat ! C’est tout un pan de la culture gumiste qui s’est manifesté, rappelant que le bon montagnard est aussi amateur de bonne chère.

L’applaudimètre n’ayant pas permis de révéler une mousse plus digne de louanges qu’une autre, tous les participants se sont finalement vu gratifiés de divers lots hauts en couleurs. Pour ceux qui ont manqué l’événement, qu’on se le dise, il y en aura d’autres !

Par : Romain THOMAS - le mercredi 1 janvier 2014 -